Recevoir une insulte serait aussi violent que de recevoir une gifle !

Noa Gonzo Rombo 04 août 2022

Les insultes auraient une incidence semblable à des gifles pour le cerveau ! On en parle tout de suite.

Lors de disputes, il n'est pas rare de vouloir blesser son adversaire avec des mots et des paroles acérées. Que vous vous attaquiez à des insécurités connues ou encore des sujets sensibles le but est clair : faire mal. Et si on vous disait que le cerveau capte et réagi aux insultes de la même manière qu'aux coups physiques ? Après avoir lu cette étude, c'est sûr vous ferez plus attention aux mots qui sortent de votre bouche...

Les injures aussi dures à encaisser pour le cerveau que les gifles !

C'est une équipe de chercheurs de l’université d’Utrecht, aux Pays bas qui a réalisé cette étude. Pour ce, ils ont examiné les réactions du cerveau après avoir subi une insulte. L'expérience a notamment réuni près de 80 volontaires tous équipés d’électrodes d'électroencéphalographie (EEG) et de conductance cutanée. L’idée ? Comparer l’impact à court terme d’insultes répétées à celui de paroles positives et prouver par la suite que celles-ci (les insultes) produiraient le même effet qu’une petite gifle.

Les volontaires ont lu et entendu des phrases négatives : "Linda est une idiote" ou "Paula est horrible". Mais également d’autres positives comme "Linda est un ange","Paula est impressionnante" et enfin des descriptions factuelles neutres : "Linda est une étudiante".

Un constat très visible

Résultats ? Il existe bel et bien la preuve que les insultes peuvent parfois atteindre le cerveau comme des coups physiques. Dans le cas de l'expérience, alors même qu’ils se savaient dans une étude expérimentale "sans interaction réelle entre les locuteurs ", les cerveaux des volontaires ont aussi été grandement affectés.
Pour être clair, les chercheurs expliquent "Dans l’ensemble, nos constatations suggèrent que dans une expérience standard de compréhension psycholinguistique sans interaction réelle entre les locuteurs, les insultes donnent des "mini-claques lexicales".

Violences verbales, une expression qui prend là tout son sens.

 

Les Éclaireuses

 

 

Tags : santé, psychologie

Noa Gonzo Rombo
Rédactrice Bien-Être

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