À qui ça n'est jamais arrivé, de tomber sous le charme d'un personnage de fiction ? Que ce soit le beau Legolas dans le Seigneur des Anneaux ou Park Sae-royi dans Itaewon Class, tout le monde a déjà succombé (même un peu) pour un personnage qui n'existe pas. S'il est vrai que cela peut être déroutant, il ne faut pourtant pas s'inquiéter pour autant : c'est tout à fait normal !
Pourquoi ? Parce que c'est dans ce but qu'ont été créés ces personnages. Ils ont été pensés pour nous séduire et pour répondre à toutes nos attentes. Finalement, ce ne sont ni plus ni moins que les princes charmants 2.0, avec moins de collants et plus de sex appeal.
Des personnages pensés pour répondre à toutes nos prières
Dans une interview publiée dans le Metro.co.uk, la psychothérapeute Charisse Cooke déclarait que les personnages de fiction pouvaient nous aider à découvrir ce qui nous fait vibrer. Cela vient du fait que le storytelling instauré dans les œuvres fictionnelles permet de se rendre compte de toutes les caractéristiques du personnage, chose qui est généralement plus difficile à connaître dans la vraie vie.
Cependant, il est important de garder en tête que les personnages de fictions sont, par définition, fictifs. Les humains, eux, ont toujours des travers plus ou moins négatifs et ne sont jamais aussi lisses que les personnages créés de toutes pièces.
Attention, il ne faut pas tomber dans l'obsession pour autant
La frontière entre le crush et l'obsession peut parfois être mince. Mais, si l’une est totalement saine, car elle permet de mieux nous connaître et de déceler des traits qui peuvent potentiellement nous séduire, l'autre est beaucoup plus nocive et peut pousser à s'enfermer dans un monde imaginaire où tout ne tourne qu'autour du personnage.
Dans le genre, on peut citer Oli London, une personnalité publique anglaise qui a poussé l'obsession à son paroxysme pour des chanteurs de KPop (qui sont bien souvent des personnages créés de toutes pièces). L'homme est même allé jusqu'à subir des opérations de chirurgie esthétique pour "prendre le visage" de l'objet de ses fantasmes.
Donc on dit oui au crush mignon et non à l'obsession (sauf si vous êtes une ado de 12 ans). S'il est vrai que ces personnages sont en tous points séduisants, ils n'en restent pas moins fictionnels et ne doivent pas faire plus que nourrir vos envies.
Enjoy,
Les Éclaireuses