En 2019 les règles ne doivent plus être taboues, c’est ce qu’affirme Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’égalité. Ce mardi 28 mai a eu lieu une réunion organisée dans le cadre de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Des ministres, parlementaires, industriels et associations se sont rencontrés afin de mettre en place une stratégie pour lutter contre la précarité menstruelle. La difficulté ou le manque d’accès des femmes à avoir des protections hygiéniques est un réel problème.

Plusieurs recommandations ont été faites. Tout d’abord, des dispositifs de protections hygiéniques gratuites vont être mis en place dans des lieux collectifs. Les circonstances, le contexte et les objectifs doivent encore être discutés. En décembre dernier, Marlène Schiappa avait déjà voulu avancer dans ce sens-là en proposant un amendement afin de distribuer gratuitement des protections hygiéniques aux femmes en situation de précarité dans différents lieux. Les écoles, les hôpitaux ou encore les prisons étaient concernés. Aussi, il a été demandé aux fabricants de protections intimes féminines d’améliorer la qualité des produits en réduisant au maximum la présence de substances chimiques. Il a été noté que les consommatrices ne sont pas assez informées de la composition des protections qu’elles utilisent.

Femmes sans-abris, en recherche d’emploi, étudiantes, travailleuses pauvres, la précarité menstruelle touche plus de femmes qu’on ne le pense. Les coûts élevés des protections hygiéniques rendent leur accès difficile. Manger ou s’acheter des protections ? C’est une question que trop de femmes se sont déjà posée. Par exemple, des jeunes filles ne vont pas à l’école durant leurs règles. Le manque d’hygiène peut entraîner des démangeaisons et des infections pouvant amener au syndrome du choc toxique si les protections ne sont pas changées suffisamment souvent.

Enjoy,

Les Éclaireuses