Beaucoup de pays ont déjà augmenté l’âge de départ à la retraite, partant, entre autres, du principe que nous vivons désormais plus vieux et que nous commençons à travailler plus tard. Pourtant les docteurs McKenzie, de l’université de Melbourne, Sakata, de l’Université de Keio et Kajitani, de l’Université de Ritsumeikan démontrent que ce n’est peut-être pas une bonne chose.
D’après leur étude « The effect of working hours on cognitive ability », les heures de travail auraient un impact direct sur l’évolution de nos capacités cognitives.

Réalisée sur des sujets australiens de plus de 40 ans, cette étude démontre que le travail pourrait avoir un effet dévastateur. D’après les scores des tests de mémoire des sujets interrogés, ils dévoilent que 25 à 30 heures maximum de travail par semaine aurait un impact bénéfique pour la mémoire pour les hommes et 22 à 27h/semaine pour les femmes. Au-delà de ce nombre d’heures, le travail aurait un impact négatif sur les fonctions cognitives du sujet.

Les chercheurs relèvent qu’après avoir passé l’âge de 40 ans, il serait préférable de privilégier des emplois à mi-temps dont les sujets pourraient accomplir les tâches de manière optimale plutôt que de continuer sur des emplois à temps plein qui solliciteraient trop les fonctions cognitives (= la mémoire, le langage, le raisonnement, l’apprentissage, l’intelligence, la résolution de problème, la prise de décision, la perception ou l’attention).

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

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