Alors que tout un chacun connaît les ravages de l’alcool sur l’organisme, le « levé de coude » devient petit à petit une véritable injonction. En France, comme ailleurs, on trouve toujours une bonne raison de « picoler » un peu. Pour célébrer, pour oublier ou pour s’enivrer, la boisson alcoolisée est la solution à bien des états d’âme.

Mais alors, qu’en est-il de ceux qui ne boivent pas ?

Par goût ou par obligation (enceinte, sous antibiotiques, celui qui conduit, celui dont la santé ne le permet pas et tout bonnement celui qui n’aime pas ça), les « buveurs de tisanes » sont trop souvent considérés comme des personnes ennuyeuses.

À grands coups de cliché et d’intolérance, les personnes qui ne boivent pas d’alcool seraient victimes d’un rejet de la société ou de pression sociale parfois difficile à supporter.

Et personne n’y coupe. Sans cesse connoté, l’alcool mène la vie dure aux femmes comme aux hommes. À l’heure où la virilité se compte en nombre de verres « bus », la femme, elle, semble « facile » et « désinvolte », si justement elle en boit trop. L’association de mouvements d’entraide CAMERUP sonne l'alarme et décide, en avril dernier, de faire passer une pétition pour inciter le gouvernement à mettre en place un Plan National de réduction des dommages de l’alcool : un Plan National Alcool au même titre que le Plan National Tabac déjà en vigueur.

Aujourd’hui, le but n’est pas d’incriminer les buveurs occasionnels, mais plutôt de rappeler les risques liés à l’alcool au quotidien. Dans un pays où plus des 2/3 des départements produisent du (bon) vin, il est temps de lâcher la grappe (c’est le cas de le dire) à ceux dont le « vice » est ailleurs !

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

 

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