Trop longtemps restées silencieuses et dans la culpabilité, les athlètes féminines décident peu à peu de briser ce silence pour mettre en lumière le réel état des lieux du milieu. Et ce n'est pas toujours rose, malgré leur beauté et leur élégance sur la glace. On a beau lutter jour après jour contre les violences faites aux femmes, malheureusement, les moeurs mettent du temps à évoluer et les agresseurs sont encore en liberté...

Mais les sportives n'ont pas dit leur dernier mot. Après avoir recensé les nombreuses agressions sexuelles et les viols commis sur leurs propres consoeurs, 54 athlètes ont eu le courage de signer, ce mardi 4 février, une tribune afin de dire stop aux violences faites aux femmes dans le sport. 

On aurait préféré que l'élément déclencheur de ce mouvement n'arrive jamais, mais il est aussi la preuve que le soutien entre femmes existe bel et bien dans les moments de violence. Elle s'appelle Sarah Abitbol, elle est patineuse depuis sa plus tendre enfance. Enfance qui a vite été rompue par les viols de son propre entraîneur Gilles Beyer, alors qu'elle n'avait qu'entre 15 et 17 ans. 

Les athlètes du Comité national olympique national (CNOSF) n'en peuvent plus de devoir se taire et prennent enfin la parole, dans la colère. "Trop souvent, parler, c’est risquer son avenir. Alors, on rentre dans un système où même si l’on entend, on voit, on subit… on a pris l’habitude de se taire. Nous ne pouvons plus nous taire !"

Les Éclaireuses

 

 

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