Une véritable bonne nouvelle !

Qualifiée de poumon de la planète, la forêt amazonienne est pourtant très couramment victime de déforestation. Un fléau contre lequel les indigènes y résidant, et notamment les Asháninkas, se battent depuis de longues années.

Selon le site Mongabay, au Brésil entre 1981 et 1987, les sociétés forestières de la famille Cameli ont déboisé illégalement des milliers d’arbres dans les réserves indigènes de Kampa do Rio Amônia. Un chiffre exorbitant qui correspond à près d’un quart des terres de la réserve qui se situe à la lisière de l’État d’Acre.

Après une première confrontation des deux parties en 1996, puis en 2011, sans aboutir à une délibération, c’est le 1er avril 2020 que l’affaire arrive enfin sur le bureau du procureur général du Brésil.

Ainsi, les deux parties incluant les représentants de la National Indian Foundation, de l'avocat général de l'Union, de la succession d'Orleir Messias Cameli, de la société Marmud Cameli et de l'Association Ashaninka de Rio Amônia ont signé et accepté la délibération rendue publique dans un communiqué de presse par le bureau du procureur général.

La communauté indigène des Asháninkas vient donc de remporter le procès contre les sociétés forestières. Parmi les mesures prises, il est stipulé que la famille Cameli devra indemniser la communauté à hauteur de plus de 3 millions de dollars dont 1 million sera consacré au Fond de défense des droits de l’homme. De plus, la famille Cameli devra présenter des excuses publiques à la tribu.

Un peu de justice face à ce grand problème écologique. 

Les Éclaireuses

Crédits : Raphael Alves
Crédits : Sarah Shenker

 

 

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