Tout au long du confinement, il a été possible de constater les bienfaits qu’avait l’arrêt de l’activité humaine sur la planète. En effet, avec moins de voitures sur les routes, les usines à l’arrêt et le tourisme en pause, la nature a pu reprendre ses droits, les animaux ont réinvesti le paysage et la qualité de l’air s’est améliorée !

Et si la solution pour limiter le réchauffement climatique, c’était donc de rester chez soi tous les ans ? Selon les chercheurs, il s’agirait d’une solution pour atteindre les objectifs climatiques et limiter le réchauffement climatique.

En effet, depuis le 17 mars, date du début du confinement en France, il a été noté que le dioxyde d’azote dans l’air avait complètement chuté à Paris. De la même manière, dans le monde, on constate une baisse des rejets de dioxyde de carbone de 8,6 % entre le 1er janvier et le 30 avril, une diminution de 1048 millions de tonnes par rapport à l’année dernière.

Selon Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le Climat, 2020 « devrait entraîner la plus forte baisse annuelle des émissions absolues depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ».

Un constat impressionnant et plutôt motivant pour les années à suivre. Malheureusement, au rythme actuel, d’ici 2100, la température pourrait grimper de 4 à 5°. Pour limiter le réchauffement climatique de 1,5° comme l’indique l’un des objectifs de l’accord de Paris sur le Climat, il faudrait que les émissions de CO2 baissent de 7,6 % par an jusqu’à 2030.

Un objectif qu’il serait possible d'atteindre si un confinement annuel était mis en place.

Les Éclaireuses

 

 

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