L’association nantaise « Poule pour tous » a vu le jour en 2017, grâce à Thomas Dano, 27 ans.

Créée il y a maintenant deux ans, Thomas voulait offrir une deuxième vie à ces poules. « Comme beaucoup de gens, j’avais des poules chez moi étant jeune et puis, un jour, un renard est passé, et il n'est resté plus qu’une seule poule dans notre poulailler », déclare-t-il sur le site de l’asso. Il s’est donc mis à rechercher d’autres poules auprès d’éleveurs.

Il explique alors qu’il a ouvert les yeux sur le triste sort des poules pondeuses et qu’il a été pris d’un élan de générosité : « j'ai eu envie de toutes les récupérer et de leur offrir une vie paisible à la campagne ».

Sauvées in extremis de l’abattoir, les poules « réformées » sont donc désormais proposées à l’adoption par Thomas. Selon lui, elles n’ont que des qualités : elles recyclent les déchets alimentaires, pondent des œufs frais et donnent vie à votre jardin.

Ce que l’on appelle des poules réformées, ce sont celles qui, après 18 mois de services dans un élevage intensif en cage, dans un élevage au sol ou même dans un élevage plein air, parfois bio, sont destinées à être abattues, jugées désormais moins productives et efficaces que des poules plus jeunes.

Une « aberration » pour Thomas qui a décidé d’en faire sa propre bataille. Il sillonne ainsi toute la France à la recherche de familles prêtes à acheter des poules vendues 7 euros l’unité. L’évolution de l’association a été fulgurante et il dispose d’une cinquantaine de dépôts aux quatre coins de l’hexagone.

Enjoy,

Les Éclaireuses

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