D’année en année, votre irrépressible envie de faire la fête ne faiblit pas.
Et pourtant, les lendemains de fête sont un peu plus durs chaque fois.
Paraît-il que passé 25 ans, les lendemains de soirée trop arrosée sont bien plus difficiles qu’avant. Alors, légende urbaine ou fait avéré ?

La team Healthy vous expose aujourd’hui les évolutions de votre corps et de votre vie qui pourraient expliquer votre incapacité à récupérer de la cuite de la vieille. 

Enjoy,

Les Éclaireuses

 

1. Ralentissement du fonctionnement général

Avec l’âge, la machinerie cellulaire se détériore.
Un peu comme pour votre machine à laver qui fait du bruit et qui fuit après 10 ans de bons et loyaux services, votre corps s’use.

Nos mécanismes intérieurs se fatiguent et ça dès l’âge de 25 ans. Et en réalité, n’en déplaise aux pessimistes dans l’âme, tout fonctionne toujours bien, mais plus lentement.

En effet, l'élimination naturelle des déchets toxiques, comme l’éthanol de l’alcool, s'opère plus doucement qu'auparavant.
Inutile à ce stade de vous faire un dessin de ce que peut engendrer l’accumulation de substances toxiques à l’intérieur de votre organisme.
Même si votre cuvette s’en souvient certainement mieux que vous…

 

2. Un foie moins riche en enzyme

L’une des fonctions principales du foie, c’est la détoxification. Tout ce dont vous avez en excès d'inutile à votre organisme, le foie l’élimine.
Exemple : Après avoir largué leurs principes actifs dans votre petit corps, les antibiotiques deviennent des xénobiotiques : des substances inutiles et polluantes.
C’est au foie qu’il incombe de les détruire. Et bien il en est de même pour l'éthanol de votre rhum ananas.

Or avec l’âge, le nombre d’enzymes du foie (les petits ouvriers en charge de l'élimination), diminuent. Comme précédemment, on assiste une fois de plus à une stagnation de substances toxiques dans votre corps. Résultats, la gueule de bois persiste encore et encore. 

 

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3. L'association détonante alcools / médicaments

À l’âge de 25 ans, on se balade rarement avec un pilulier rempli de comprimés à ingérer à heures fixes.
En revanche, en vieillissant on pratique très régulièrement l’auto-médication.
D’après une étude de l’Afipa, « 80 % des français pratiquent l’auto-médication » et « 91%  d’entre eux se sentent capables de gérer eux-mêmes leurs problèmes de santé bénins ».

Mais si la prise d’un aspirine en cas de maux tête est « anodin », sa combinaison avec l’alcool, elle, ne l’est pas.
Associé à de l'alcool, il n’existe quasiment aucun médicament inoffensif.
Bref un doliprane dans la journée, suivi d’une soirée riche en mojitos et c’est un lendemain de soirée riche en effets secondaires qui vous attend. 

 

4. La pression de la vie active

« J’ai la nausée, la tête qui tourne, la bouche pâteuse… je reste au lit. »
Voilà une vraie habitude d’étudiants qui n’a pas sa place dans la vie active.
À partir d’un certain âge, il est évident que votre patron n’acceptera pas très longtemps (voire pas du tout) votre âme faiblarde chaque lundi, sous prétexte d’une « hangover » abominable. Et ça vous le savez...

Inconsciemment, si samedi soir vous prenez le parti d'enchaîner les tequilas PAF, l’angoisse du lundi matin se fait tellement grande qu’elle donnera à votre dimanche un goût bien plus amer qu’avant.

 

5. Le refus de vieillir

On connait toutes un(e) ami(e) qui refuse qu’on lui rappelle son âge. Approcher la trentaine est effrayant pour tout le monde. On passe un cap, on devient grand.

Il a été démontré que les personnes de 29 ans étaient davantage sujettes aux grosses "gueules de bois". Et ceci s'explique plutôt simplement. Incapables de se détacher de leurs habitudes de la vingtaine, les "presque" trentenaires sont rappelés à l'ordre par leur corps fatigué de tout cela.

Il est important de vivre avec son âge et comme on dit, « on ne peut pas être et avoir été ». 

Loin de nous l'idée de vous empêcher de vous amusez, mais vous êtes prévenue. Demain ça va piquer ! 

 

Photo de couverture : ©asubmersa.com

 

Tags : soiree